La recette dans un projet Salesforce

L’importance de la recette dans un projet Salesforce


Lorsque l’on déploie une nouvelle application ou une importante nouvelle fonctionnalité sur Salesforce, dans la méthodologie il y a des phases projet auxquelles on n’échappe pas. La recette en fait partie et il est crucial de ne pas en sous-estimer l’importance.

Cette étape, en plus d’être une pierre à l’édifice de la gestion du changement, assure la conformité de l’application. Conformité aux besoins détaillés pendant la phase de conception, garantissant ainsi le succès du projet dans son ensemble.

Dans cet article, nous allons explorer pourquoi la recette dans un projet Salesforce est indispensable. Qui devrait la réaliser, comment elle devrait être effectuée, les stratégies à mettre en place, ainsi que les conséquences d’une recette mal exécutée.

Pourquoi faire une recette ?

La recette dans un projet Salesforce permet de valider que l’application répond aux exigences fonctionnelles et techniques définies lors de la phase de spécifications.

Elle offre l’opportunité de détecter et de corriger les éventuelles anomalies (voire d’identifier d’ores et déjà les demandes d’évolutions) avant le déploiement en production.

En outre, elle permet de s’assurer que votre Salesforce est pleinement opérationnel, prêt à être utilisé par les utilisateurs finaux, garantissant ainsi une intégration sans régressions de la nouvelle solution.

Les principales clefs du succès

Le pilotage

Quel que soit la taille du projet, un pilote doit être désigné. Le chef de projet directement ou un autre membre de l’équipe projet.

Ce dernier aura la charge d’organiser les éléments ci-dessous.

Quand – Le planning

Il s’agit de s’assurer que le planning est bien compatible avec la réalité projet, l’activité des métiers (les utilisateurs finaux) et le planning des projets concomitants (dans le cas où il y a des interactions).

Qui – Les parties prenantes

La solution doit être testée par un ensemble d’utilisateurs, comprenant des représentants des différentes parties prenantes du projet. Notamment les utilisateurs finaux, les responsables métier, les administrateurs Salesforce et potentiellement des consultants spécialisés.

Cette diversité garantit une évaluation complète et précise du système sous tous ses aspects, que ce soit dans les tests de la solution ou de non régression.

De plus, dans le cadre des corrections, une communication transparente et efficace entre l’équipe projet et l’intégrateur est cruciale. L’idée étant d’avoir une résolution rapide des problèmes et donc de maintenir le projet sur la bonne voie. (A noter que différents outils du marché peuvent faciliter la collaboration des équipes).

Donc, l’objectif ici est d’organiser la mobilisation de toutes ces parties prenantes en accord avec le planning, et il n’est jamais trop tôt pour le faire.

Quoi – Les cas de tests

Les sessions de recette s’articulent autour de scénarios préalablement rédigés.

L’ensemble des scénarios couvrent les fonctionnalités liées à la nouvelle solution et les tests de non régression.

Chaque scénario contient des cas de tests couvrant eux même une ou des sous fonctionnalités.

Le niveau de détail peut être plus ou moins poussé et dépend de la maturité des personnes qui testent.

D’un point de vue pilotage, la consolidation des cas de tests permet de suivre l’avancement de la recette et d’évaluer ses risques.

Comment – Les sessions

La recette s’organise en sessions rassemblant les parties prenantes.

Selon la taille du projet, les sessions en elles-mêmes peuvent se faire en petits groupes et à intervalles réguliers.
L’espacement sert à corriger les anomalies remontées.

Des tests croisés peuvent également être réalisés pour augmenter la diversité des personnes qui testent et donc s’assurer de la robustesse de la solution livrée.

Les données et l’environnement

Plus le projet est important plus il est crucial d’identifier l’environnement où se déroule la recette et les données nécessaires à celle-ci.
Il est possible de créer des jeux de données pour l’occasion.

Ensuite, dès lors que des données sont identifiées il faut nécessairement s’assurer qu’elles ont leurs équivalences dans les applications interfacées à la solution. Sans quoi des incohérences peuvent apparaitre et générer des anomalies qui n’en sont pas vraiment.
Ce point rejoint la stratégie globale des environnements de votre SI.

Impact d’une recette mal exécutée

Une recette mal exécutée peut avoir des conséquences désastreuses sur le projet Salesforce. Cela peut entraîner des retards dans le déploiement, des coûts supplémentaires liés à la correction des erreurs, une insatisfaction des utilisateurs finaux. Et, dans les cas les plus graves, un échec complet du projet.

Par conséquent, investir du temps et des ressources dans une recette approfondie et de qualité est une étape indispensable pour assurer le succès du projet.

En conclusion, la phase de recette est un élément essentiel de tout projet Salesforce. Elle garantit la conformité du système aux besoins exprimés, minimise les risques et assure une transition en douceur vers la nouvelle solution. En suivant les bonnes pratiques et en mettant en œuvre les stratégies appropriées, les entreprises peuvent maximiser les chances de succès de leur projet Salesforce.

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